L'Écho des Horloges Silencieuses

L'idée de "L'Écho des Horloges Silencieuses" a germé d'une observation simple mais profonde : notre constante course contre le temps, souvent sans prendre le recul nécessaire pour comprendre pourquoi nous courons. Le concept central est de dépeindre une société où l'efficacité et la productivité ont atteint leur apogée, mais où le vide existentiel n'a jamais été aussi palpable. Les horloges, omniprésentes dans nos vies, deviennent ici des métaphores d'une temporalité vécue sans conscience, sans véritable résonance.

Le personnage principal, Élias, représente l'individu lambda pris dans ce tourbillon. Son métier d'horloger n'est pas anodin : il manipule le temps, le répare, mais n'en perçoit pas la substance profonde. La rencontre avec le "Vieil Homme du Banc" est le catalyseur qui ébranlera ses certitudes et l'obligera à regarder au-delà des rouages pour questionner le moteur de son existence.

Le roman vise à être une méditation sur la quête de sens, la fragilité de l'existence et la beauté éphémère du présent. Il explore la possibilité de trouver des réponses non pas dans de grandes théories, mais dans les petits instants, les silences et les connexions humaines. Le temps n'est plus un adversaire à vaincre, mais un compagnon avec lequel il faut apprendre à danser, même lorsque ses horloges semblent s'être tues.